Bonjour, mon fils Nicolas m’a faite récemment des avances qui m’ont profondément chamboulée et je ne sais à qui en parler ! Voilà la situation. Je suis divorcée depuis 2 ans, nous vivons ensemble dans un appartement à Marseille et jusqu’à présent notre cohabitation était normale entre mère et fils, sans souci à part d’inévitables petits accrochages ponctuels. Il a 22 ans et je croyais qu’il avait eu des petites amies mais en fait il m’a révélé cet été qu’il était puceau, d’où peut-être son attitude !
J’avais prévu de partir en vacances une semaine seule en célibataire au camping dans les environs de Saint-Tropez et j’en étais plutôt contente. Tandis que lui devait aller chez des parents de copains en Bretagne. Mais voilà que quelques jours avant mon départ il m’annonce que son séjour est annulé en raison d’un grave accident dans la famille de son copain, et il me demande s’il peut venir avec moi. Bon, je suis partagée. D’un côté une semaine de vacances avec mon fils je trouve ça sympa, d’un autre côté je n’ai qu’une tente igloo. Trois places certes, mais c’est un peu exigu et je crains la promiscuité et de ne pas être aussi à l’aise que si j’étais seule. Comme je ne veux pas le vexer, j’accepte quand même et nous partons donc ensemble en vacances.
Sur place, tout se passe bien pendant la semaine. On va à la plage, on s’amuse, on discute et on blague, on prend l’apéro ensemble au camping, on participe à des petites fêtes, on danse, etc. Relation bien sympa autant copain-copine que maman-fils. Je fais du topless sur la plage, comme pas mal de femmes à Saint-Trop et suis juste un peu gênée de dormir si près de lui, surtout qu’il fait très chaud sous la tente et qu’on connaît la canicule. Je dors seins nus sans me poser de question mais je garde un slip, et fais en sorte de conserver de l’espace entre nous pendant la nuit.
Mais le dernier soir, ça se complique. Y a une grosse soirée “années 80” au camping, tout le monde se déchaîne sur la piste au son du disco et on s’amuse bien. On danse le rock lui et moi parmi d’autres danseurs, on a un peu plus picolé que de coutume mais c’est sympa et pas spécialement ambigu. Même si je remarque qu’il recherche volontiers le contact, notamment avec mes seins quand il vient se coller à moi. Puis on va s’aseoir à une table pour faire une pause, et c’est là que mon Nico m’annonce son secret : il est toujours puceau à 22 ans malgré les histoires qu’il nous avait raconté à mon ex mari et moi, et il n’a jamais couché avec une femme. Et il complexe beaucoup vis à vis des copains de son âge qui eux ont tous eu des expériences. Je trouve cette confession touchante mais ça me met en même temps mal à l’aise car c’est assez impudique de sa part. On continue de discuter de ça malgré ma gêne qu’il voit bien, et il se fait pressant et tactile. Il me prend les mains, me caresse les bras et me dit que je suis la plus belle femme qu’il connaisse, la plus désirable et qu’il rêve que je l’initie ! Je suis scotchée et bien sûr choquée, et je lui dis et répète que la chose est tout à fait impossible entre mère et fils. Au pire, qu’il aille voir des prostituées, elles sont aussi là pour ça ! Bref, je suis très gênée qu’il exprime ainsi son désir pour moi sa mère, mets ça sur le compte de l’alcool et je reste inflexible. J’essaye de changer de sujet mais il y revient et insiste. Alors je lui dis que ça suffit avec ces fantasmes débiles, il est complètement bourré, il dit n’importe quoi et il est temps de retourner à la tente pour dormir.
Sous la tente, ça dégénère encore, sans doute toujours sous l’effet de l’alcool. Sur le chemin du retour on n’a pas échangé un mot et je croyais qu’il s’était calmé, mais non. A peine je me retrouve en slip pour dormir qu’il se colle contre moi, me murmure des mots doux, essaye de me caresser et parvient même à m’agripper les seins et les empoigner à pleines mains quelques instants. Mais je le repousse très sèchement en lui disant qu’il faut qu’il se sorte ces idées absurdes de la tête. Aucun garçon ne fait l’amour avec sa mère, ça ne se fait pas ! Je l’engueule et suis à deux doigts de le gifler, et il s’en rend compte et finit par se calmer, se tourner de son côté en râlant et il s’endort même rapidement. Mais moi, ensuite, je n’ai pas dormi de la nuit !
Nous n’avons pas reparlé de cela le lendemain, comme si rien ne s’était passé. Je le sentais un peu gêné, comme après une mauvaise cuite, mais sans plus. Et je pense que je l’étais bien plus que lui. De retour chez nous à Marseille, nous n’avons toujours pas reparlé de ces instants sous la tente où il avait été si entreprenant. Mais cette soirée reste bien sûr gravée dans nos esprits et son attitude envers moi a changé. Il est plus gentil, plus doux, plus prévenant, me fait des compliments, des bisous plus tendres. Bref, il a changé de stratégie et cherche maintenant à me séduire plutôt que se risquer à me toucher. Et moi je suis profondément troublée ! Car pour la première fois, même si cette idée me scandalise, j’envisage mon fils comme un amant possible. Et je ne sais quoi en faire ! Le souvenir de cette dernière nuit au camping me hante. Son corps serré contre le mien, ses mains empoignant et palpant mes seins, son érection perceptible contre ma cuisse, tout ça me liquéfie. Ce serait si facile, et il en serait tellement heureux ! Et moi je me dis depuis quelque temps, le choc initial passé : “et pourquoi pas, en fait ?”. Je n’ai pas d’homme dans ma vie, et mon Nico est un beau gars bien bâti tout à fait séduisant. Mais comment assumer d’initier son fils à la sexualité ?
Je ne pense pas être si anormale et si immorale vu ce que je lis ici, ça me réconforte pas mal d’ailleurs. Alors les avis et conseils de Delphine sont bienvenus. Merci !
Estelle
Chère Estelle,
Ton courrier démarre par la description d’une situation qui semble te choquer et que as l’air de refuser, et se finit sur des questions qui indiquent plutôt que tu la désires ! J’en déduis que tu es prête à passer à l’acte mais que tu éprouves évidemment une grande culpabilité à l’idée d’initier ton fils et avoir des rapports avec lui. En général je n’aime pas “pousser” une mère si elle semble dans l’indécision, mais j’ai l’impression que pour toi il s’agit surtout de te déculpabiliser car tu me parais déjà bien prête. Nico a du désir pour toi, toi pour lui, vous êtes majeurs tous deux, tout est donc possible. Sans compter que le plaisir que tu auras à “l’initier” doit être particulièrement intense, je n’ai pas eu cette chance !
Ensuite, vos relations en seront forcément modifiées puisque vous ne serez plus seulement mère et fils mais aussi amants, mais tu n’en perdras pas ton statut de mère pour autant. Tu conserveras ton autorité naturelle de génitrice, et tu peux justement en profiter pour définir les règles qui régiront votre relation d’amants incestueux : secret à conserver jalousement vis-à-vis des autres, circonstances et fréquence de vos rapports intimes, ce que tu acceptes de sa part ou pas, etc.
En fait, pour que tout se passe bien, il faut bien cloisonner votre vie. Il y a d’une part votre vie quotidienne et familiale, ou vous conservez vos habitudes et votre fonctionnement d’avant : tu es la maman en charge de la responsabilité du foyer et ton fils continue de respecter cette “hiérarchie” naturelle ; et il y a d’autre part votre vie intime et sexuelle où Nico est ton amant. Dans ces moments-là, tu le considères alors comme tel, sans complexe ni culpabilité, et vous vivez votre sexualité en toute liberté comme n’importe quel couple.
Bonne chance dans cette belle aventure entre vous, et n’hésite pas à revenir vers moi en privé par mail au cas où ?
delphineNM arobase proton.me