Amoureux, une mère et son fils veulent se marier et avoir un bébé !

Article paru en 2016 dans un magazine anglais :

L’histoire semble improbable. Et pourtant, elle est réelle. Aux Etats-Unis, une mère et son fils en couple depuis deux ans projettent de se marier et de fonder une famille.

Voilà une histoire qui fait polémique ! C’est le journal anglais The New Day qui la dévoile : une mère de 51 ans et son fils de 32 ans entretiennent une relation amoureuse depuis deux ans. Plus encore, ils envisagent de se marier, et de fonder une famille. De quoi susciter de vives réactions. Mais comment une telle histoire est-elle possible ?

Il y a 32 ans, Kim West, une jeune californienne d’origine britannique de 19 ans, décide d’accoucher sous X et de laisser son fils Ben à l’adoption. Pendant près de 30 ans, mère et fils n’auront pas de nouvelles l’un de l’autre, vivant tous deux dans des États différents. Mais en 2014, Ben Ford, qui vit alors dans le Colorado, décide d’en savoir plus sur ses origines et ses parents biologiques. Après une longue enquête s’étalant sur deux ans, il réussit à retrouver sa génitrice et reprend contact avec elle. Leur première rencontre, dans le bar d’un hôtel, est un véritable coup de foudre, un séisme émotionnel et sentimental. “Nous étions très émus de ces retrouvailles !, dit-elle. Nous avons discuté sans discontinuer pendant des heures et des heures à nous raconter nos vies passées, nous embrassant en nous enlaçant fréquemment”. Mais ce n’est que lors de leur troisième rencontre, chez Kim, où ils s’étaient déjà vus une seconde fois, qu’ils passent à l’acte physiquement : ‘”Après une nouvelle soirée de discussion et de câlins affectueux, nous nous sommes tout naturellement retrouvés au lit ensemble pour passer la nuit, épuisés par toutes ces émotions et discussions interminables !”. “Et nous avons eu d’autres émotions dans la foulée, ajoute Ben, puisque nous avons fait l’amour cette nuit-là !”. “C’est vrai, oui, mon dieu !, ajoute Kim avec un petit rire un peu gêné. “Mais tout s’est fait dans la fluidité, comme une évidence. Et que c’était bien ! Et beau !”.

La genèse de leur relation relève donc d’une alchimie sensuelle inexplicable et d’une force dévastatrice peu commune puisqu’aucun des deux n’a pu – ou su – résister. Pour Ben, le “déclic” se produit alors que, marié et en couple, il réalise qu’il fantasme sur sa mère (qu’il vient juste de rencontrer !) alors qu’il fait l’amour à sa femme. “Je n’y pouvais rien, confie-t-il : au lit avec ma femme, seules des images de ma mère et de son corps me venaient en tête, et je rêvais de faire l’amour avec elle plutôt qu’avec mon épouse”. Terrassé par la puissance inhabituelle de son attirance pour sa génitrice, il prend alors la décision rapide et radicale de quitter sa femme.

De son côté, Kim West confie avoir dès leur rencontre éprouvé la même puissance de sentiments, et la même attirance physique pour ce fils qu’elle n’avait jamais vu de sa vie jusque là. Pourtant, elle refuse de parler d’inceste. A la place, elle préfère employer l’acronyme anglais “GSA”, ou “Attirance Sexuelle Génétique”, sorte de syndrome récemment découvert par les chercheurs, qui apparaît lorsque qu’un enfant adopté et l’un de ses parents biologiques ressentent une forte attirance sexuelle l’un pour l’autre au moment de leurs retrouvailles. Pour se défendre de cette situation pourtant clairement incestueuse, Kim West confie au journal anglais : “Je sais que nous serons mal jugés et que les gens diront que c’est dégoûtant, que nous devrions contrôler nos émotions, nos sentiments. Mais quand vous êtes frappés si fort par l’amour, vous vous battez pour le vivre et vous fichez du qu’en dira-t-on !”.

Depuis, mère et fils ont déménagé et se sont installés dans le Michigan, loin de leurs anciens domiciles respectifs afin de pouvoir vivre leur relation en toute liberté et discrétion. Toujours aussi amoureux, ils envisagent désormais le mariage, et même le bébé, quitte à avoir recours à une mère porteuse.

N.B : une étude du British Medical Journal montre que la moitié des personnes séparées de leurs proches seraient atteinte du syndrome GSA…